Le taux d’alcoolémie à ne pas dépasser varie selon différents critères tels que l’âge et la catégorie du permis de conduire, ainsi que la quantité d’alcool consommée.
En France, le Code de la route stipule qu’il est interdit de conduire un véhicule sous l’emprise de l’alcool. Ainsi, le taux d’alcoolémie maximum autorisé pour tous les conducteurs est de 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, soit 0,25 milligramme d’alcool par litre d’air expiré.
Cependant, cette limite légale est plus restrictive pour les jeunes conducteurs, les conducteurs en période probatoire ainsi que les conducteurs de transport en commun.
En effet, pour les jeunes conducteurs ayant obtenu leur permis depuis moins de 3 ans ainsi que pour les conducteurs en période probatoire, le taux d’alcoolémie maximum autorisé est de 0,2 gramme d’alcool par litre de sang, soit 0,10 milligramme d’alcool par litre d’air expiré.
Pour les conducteurs de transport en commun, le taux d’alcoolémie maximum autorisé est de 0 gramme par litre de sang. Le dépassement de ces limites légales est considéré comme une infraction routière et est passible de sanctions.
En effet, la conduite en état d’ivresse manifeste, c’est-à-dire avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,8 gramme d’alcool par litre de sang, est considérée comme un délit et peut être punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros ainsi que d’une peine de prison allant jusqu’à 2 ans maximum. En cas de récidive, la sanction encourue peut aller jusqu’à 4 ans d’emprisonnement et une amende de 9 000 euros. En cas d’infraction, les conducteurs risquent également le retrait de points du permis de conduire ainsi que la suspension ou l’annulation du permis de conduire. Pour les jeunes conducteurs, une seule infraction peut entraîner l’annulation du permis de conduire.
De plus, en cas de conduite sous l’emprise de l’alcool avec un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,5 gramme d’alcool par litre de sang, le conducteur peut être soumis à un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Les contrôles d’alcoolémie peuvent être effectués à tout moment par les forces de l’ordre. Ils peuvent être réalisés à l’aide d’un éthylotest ou d’un éthylomètre, qui mesurent la concentration d’alcool dans l’air expiré ou dans le sang. En cas de doute sur l’état alcoolique du conducteur, les forces de l’ordre peuvent également demander une prise de sang pour mesurer le taux d’alcoolémie. Il est important de rappeler que la consommation d’alcool peut altérer les réflexes et le temps de réaction, augmentant ainsi le risque d’accident mortel.
En effet, en France, l’alcool au volant est la deuxième cause de mortalité routière après la vitesse. Pour éviter ces accidents mortels, il est donc essentiel de respecter les limites légales de la concentration d’alcool dans le sang, de s’abstenir de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, ou encore d’utiliser des dispositifs anti-démarrage pour limiter les risques d’une conduite sous l’emprise de l’alcool